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Les ménisques jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement du genou. Véritables amortisseurs naturels, ils participent à la stabilité, à la répartition des charges et à la protection du cartilage.
Une déchirure méniscale est l’une des lésions les plus fréquentes de l’articulation du genou, notamment chez les sportifs, souvent après un traumatisme de torsion.
Pendant longtemps, ces lésions étaient traitées par méniscectomie (ablation partielle ou totale du ménisque). Aujourd’hui, la tendance s’est inversée : chaque fois que cela est possible, on privilégie la suture méniscale, qui permet de conserver ce tissu précieux.
Dans le Var, le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste à Toulon et Hyères, pratique régulièrement cette intervention par arthroscopie quand les conditions sont requises pour préserver le capital méniscal et prévenir l’arthrose.
a. Anatomie
Le genou comporte deux ménisques :
• le ménisque interne ou médial, en forme de croissant large ;
• le ménisque externe ou latéral, plus arrondi et plus mobile.
Ces 2 structures sont fibro-cartilagineuses et sont interposées entre le fémur et le tibia. Elles servent d’amortisseurs et participent à la congruence entre les surfaces articulaires.
b. Fonctions principales
• Répartition des pressions : le ménisque répartit les charges sur toute la surface du cartilage.
• Amortissement : il absorbe les chocs lors de la marche ou de la course.
• Lubrification du cartilage.
• Stabilité articulaire : il limite les mouvements excessifs du genou.
La conservation des ménisques est donc importante pour maintenir une articulation saine à long terme.
Une lésion méniscale correspond à une déchirure partielle ou complète de ce tissu fibro-cartilagineux. Elle peut survenir après un traumatisme (rotation forcée du genou, torsion en flexion) ou dans un contexte dégénératif chez les patients plus âgés.
a. Les causes les plus fréquentes
• Traumatisme sportif (football, ski, tennis).
• Mouvements de pivot brutal.
• Choc direct sur le genou.
• Vieillissement du tissu méniscal.
b. Les symptômes typiques
• Douleur localisée au niveau de l’interligne articulaire.
• Sensation de blocage ou de ressaut du genou.
• Blocage du genou en flexion (anse de seau méniscale)
• Gonflement (épanchement articulaire).
• Difficulté à s’accroupir ou à monter les escaliers.
Le diagnostic repose sur :
• l’examen clinique : palpation douloureuse de l’interligne articulaire, tests de torsion contrariés positifs (McMurray) ;
• l’IRM permet en général de visualiser la lésion, sa localisation, sa taille et le type de déchirure, ainsi que l’état du cartilage et des ligaments.
Le Dr Pierre Dekeuwer, à Toulon ou Hyères, analyse ces données pour déterminer si la lésion est réparable ou si elle nécessite une autre stratégie (traitement médical ou résection partielle).
La suture méniscale n’est pas systématique : elle dépend de la localisation, de la forme de la déchirure et de l’état du tissu.
a. Les bonnes indications
La suture est possible lorsque :
1. La déchirure est située dans la zone périphérique vascularisée du ménisque (zone rouge ou rouge-blanche).
2. Le ménisque est de bonne qualité, sans dégénérescence importante.
3. La lésion est récente (moins de 6 semaines en général).
4. Le patient est jeune ou actif, avec un cartilage encore sain.
5. La lésion est associée à une réparation du ligament croisé antérieur : le saignement ligamentaire favorise la cicatrisation.
b. Les cas où la suture n’est pas indiquée
• Déchirure située dans la zone périphérique non vascularisée (zone blanche)
• Lésions dégénératives anciennes.
• Tissu méniscal trop abîmé ou mal vascularisé.
• Petites fissures stables, non douloureuses.
Dans ces cas, une méniscectomie partielle sélective (ablation limitée à la zone déchirée) peut être proposée, tout en préservant le maximum de ménisque.
a. Préserver le rôle naturel du ménisque
Chaque millimètre de ménisque conservé contribue à protéger le cartilage. La suture permet de restaurer l’anatomie et la biomécanique naturelle du genou, limitant les pressions anormales sur le tibia et le fémur.
b. Prévenir l’arthrose
Après ablation méniscale, la pression sur le cartilage augmente jusqu’à 200 %, entraînant souvent une arthrose prématurée à moyen et long terme.
c. Favoriser la stabilité
Le ménisque stabilise le genou, notamment en rotation. Sa réparation participe à la congruence et à la stabilité articulaire
d. Résultats durables
Les études montrent un taux de cicatrisation supérieur à 80 % chez les patients bien sélectionnés mais nécessité le respect de consignes post opératoires strictes et prolongées. La récupération est complète dans la majorité des cas, avec retour au sport entre 4 et 6 mois.
a. Technique arthroscopique
La suture méniscale se pratique sous arthroscopie, technique mini-invasive utilisant une caméra et des instruments introduits par de micro-incisions autour du genou. L’intervention dure environ 45 minutes et se déroule sous anesthésie loco-régionale ou générale.
Le Dr Pierre Dekeuwer réalise la suture à l’aide de fils ou de dispositifs d’ancrage méniscal spécifiques, selon la localisation de la déchirure.
b. Les différentes techniques de suture
• Inside-out : réalisée sous contrôle arthroscopique, passage du fil de l’intérieur vers l’extérieur du genou, technique historique et fiable.
• Outside-in : réalisée sous contrôle arthroscopique et adaptée aux lésions antérieures ou aux lésions postérieures de la rampe méniscale (ramp lesions)
• All-inside : technique moderne utilisant des ancres implantées directement dans le ménisque, sans contre-incision.
Le choix dépend du type de déchirure et de sa position (antérieure, moyenne ou postérieure).
a. Hospitalisation
La suture méniscale est réalisée le plus souvent en ambulatoire, avec retour à domicile le jour même.
b. Immobilisation et appui
• Une attelle de genou limite la flexion du genou à 90° pendant les 3 premières semaines.
• L’appui est interdit pendant les 3 premières semaines puis autorisé à partir de 4ème semaine sous couvert de béquilles pendant 10 jours pour protéger la cicatrisation.
c. Rééducation
La rééducation débute rapidement et se déroule en plusieurs étapes :
1. Phase initiale (semaines 1-3) : contrôle de la douleur et de l’œdème, mobilisation douce jusqu’à 90° de flexion du genou.
2. Phase intermédiaire (semaines 4-6) : reprise de l’appui, récupération de la flexion complète, renforcement du quadriceps.
3. Phase avancée (à partir de la 7ᵉ semaine) : travail de proprioception, équilibre et reprise progressive des activités.
La reprise du sport est généralement autorisée à 4-6 mois.
Les résultats de la suture méniscale sont bons lorsque l’indication est bien posée et que les consignes post-opératoires sont bien respectées par le patient :
• disparition de la douleur,
• récupération complète de la mobilité,
• genou stable et fonctionnel,
• prévention de l’usure cartilagineuse.
Le taux de réussite est estimé entre 80 et 90 % selon les séries récentes, avec un taux de reprise sportive élevé.
Elles sont rares, mais comme pour toute chirurgie :
• récidive de la déchirure (5-10 %),
• infection superficielle (< 1 %),
• raideur temporaire,
• exceptionnellement, lésion d’un petit nerf périphérique.
Un suivi régulier par le Dr Pierre Dekeuwer à Toulon ou Hyères permet de dépister rapidement toute anomalie et d’adapter la rééducation. 11. Le rôle de la médecine régénérative
Dans certaines situations, la cicatrisation méniscale peut être stimulée par des injections de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) ou de cellules mésenchymateuses.
Ces traitements, utilisés par le Dr Pierre Dekeuwer à Hyères, améliorent la vascularisation et la régénération tissulaire, surtout dans les zones pauvres en sang.
Un patient de 28 ans, joueur de football amateur, présente une douleur aiguë du genou droit après torsion.
L’IRM montre une déchirure longitudinale du ménisque interne, en zone rouge-blanche.
Le Dr Dekeuwer réalise une suture méniscale all-inside sous arthroscopie.
• Appui partiel 5 semaines.
• Rééducation active à partir de la 3ᵉ semaine.
• Reprise du footing à 4 mois.
Résultat : genou stable, indolore, reprise du sport sans gêne à 6 mois.
Ce cas illustre parfaitement la réussite d’une approche conservatrice moderne.
Quelques conseils simples pour protéger ses ménisques :
• entretenir la force musculaire du quadriceps et des ischio-jambiers ;
• s’échauffer avant le sport ;
• éviter les torsions violentes ou les pivots brusques ;
• porter des chaussures adaptées à son activité ;
• surveiller toute douleur persistante après traumatisme du genou.
Une consultation rapide permet de poser le bon diagnostic et d’éviter la chronicisation.
La suture méniscale s’inscrit aujourd’hui dans une stratégie globale de préservation articulaire, aux côtés :
• des réparations ligamentaires,
• des traitements régénératifs (PRP, cellules),
• et des techniques mini-invasives de réaxation ou de stabilisation.
Le Dr Pierre Dekeuwer, à Toulon et Hyères, privilégie ces approches conservatrices chaque fois que possible, afin de retarder l’usure et prévenir l’arthrose du genou.
La suture méniscale est aujourd’hui la référence dans le traitement des déchirures méniscales réparables.
Elle permet de préserver le capital méniscal, de maintenir la stabilité du genou et de prévenir l’arthrose à long terme.
Le choix de cette chirurgie dépend de nombreux critères (âge, type de lésion, vascularisation), et doit être posé par un spécialiste expérimenté.
À Toulon et Hyères, le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste, propose une prise en charge complète : diagnostic précis, indication personnalisée, chirurgie mini-invasive et suivi attentif jusqu’à la reprise des activités.
Grâce à ces techniques modernes, il est désormais possible de réparer les ménisques plutôt que de les retirer, offrant ainsi aux patients du Var une articulation du genou durable, stable et fonctionnelle pour de nombreuses années.

