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L’anesthésie est une étape essentielle de toute intervention chirurgicale. Elle a pour objectif de supprimer la douleur, d’assurer le confort du patient et de permettre au chirurgien de réaliser l’acte dans les meilleures conditions de sécurité.
Les techniques ont considérablement évolué ces dernières décennies : elles sont aujourd’hui personnalisées, plus sûres et mieux tolérées.
Dans le cadre des interventions de chirurgie orthopédique pratiquées dans le Var, à Toulon et Hyères, le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste, travaille en étroite collaboration avec une équipe d’anesthésistes expérimentés pour choisir la méthode la plus adaptée à chaque patient et à chaque geste opératoire.
Cet article explique les principaux types d’anesthésie, leurs indications, leur déroulement et les critères de choix pour chaque situation.
L’anesthésie ne se résume pas à « endormir » le patient.
C’est un ensemble de techniques médicales visant à :
• supprimer la douleur pendant et après l’opération,
• contrôler la conscience et la sensibilité,
• stabiliser les fonctions vitales (respiration, tension, rythme cardiaque),
• et accompagner le patient avant, pendant et après la chirurgie.
Le rôle de l’anesthésiste est central : il évalue les risques, prépare le patient, administre les produits anesthésiques et assure la surveillance postopératoire.
Il existe trois grands modes d’anesthésie utilisés en chirurgie orthopédique :
1. l’anesthésie générale,
2. l’anesthésie loco-régionale,
3. l’anesthésie locale.
Chacune présente des spécificités, des avantages et des indications précises selon le type d’intervention et le profil du patient.
a. Principe
L’anesthésie générale consiste à endormir complètement le patient, à la fois sur le plan de la conscience et de la sensibilité à la douleur.
Elle est obtenue grâce à l’administration de médicaments anesthésiques par voie intraveineuse ou gazeuse, associés à un agent analgésique et à un produit relaxant les muscles.
Le patient est inconscient et insensible pendant toute la durée de l’intervention. La respiration est contrôlée par un respirateur, via un tube (intubation) ou un masque laryngé.
b. Indications
Elle est indiquée lorsque :
• la chirurgie est longue ou complexe (par exemple : changement de prothèse totale de hanche),
• ou au contraire, en cas de chirurgie courte et indolore dans les suites pour véiter les désagréments éventuels d’une rachianesthésie
• la zone opérée est difficile à anesthésier localement,
• si le patient ne souhaite pas rester éveillé.
c. Déroulement
1. Préparation : le patient est installé en salle d’opération, puis un médicament d’induction est injecté par voie intraveineuse.
2. Entretien : le sommeil est maintenu pendant toute l’intervention à l’aide d’un mélange de gaz anesthésiques et de médicaments intraveineux.
3. Réveil : les produits sont stoppés à la fin de l’intervention, et le patient reprend progressivement conscience.
d. Avantages
• Aucune perception de la chirurgie.
• Adaptée à toutes les durées et zones opératoires.
• Confort psychologique pour certains patients.
• Reprise rapide de la marche dans le cadre des protocoles de récupération améliorée (RAAC).
e. Inconvénients
• Réveil parfois plus lent.
• Nausées ou maux de gorge parfois observés.
• Surveillance plus longue en salle de réveil.
a. Principe
L’anesthésie loco-régionale consiste à endormir uniquement la zone du corps concernée par la chirurgie, tout en laissant le patient éveillé. Elle agit en bloquant temporairement la conduction des nerfs qui transmettent la douleur.
Deux grands types sont utilisés en orthopédie :
• la rachianesthésie (ou anesthésie spinale),
• les blocs nerveux périphériques.
b. La rachianesthésie
Elle consiste à injecter le produit anesthésiant dans le liquide céphalorachidien, au niveau du bas du dos. Le bas du corps (généralement sous le nombril) devient insensible pendant deux à trois heures.
Indications :
• chirurgie du genou,
• prothèse de hanche,
• arthroscopie du genou
• ostéotomie tibiale,
• interventions du pied.
Avantages :
• conscience maintenue,
• respiration spontanée,
• moins de nausées,
• contrôle prolongé de la douleur postopératoire.
Le patient reste conscient, mais peut être détendu grâce à une légère sédation si nécessaire.
Inconvénients
• Récupération motrice parfois tardive de la motricité des jambes pouvant retarder le 1er lever du patient et pouvant nécessiter de garder le patient la 1ère nuit
• Parfois retard ou difficulté à reprendre la miction chez les hommes pouvant nécessiter de garder le patient la 1ère nuit
• Nausées parfois observées.
• Surveillance parfois prolongée en salle de réveil.
c. Les blocs périphériques
Cette technique cible un nerf précis ou un groupe de nerfs qui innerve la zone opérée (épaule, bras, genou, cheville, etc.).
Le produit anesthésiant est injecté sous contrôle échographique pour une grande précision.
Exemples :
• bloc interscalénique pour l’épaule,
• bloc fémoral ou adducteur pour le genou,
• bloc sciatique pour la cheville ou le pied.
Durée d’action : de 6 à 24 heures selon le produit utilisé.
Avantages :
• moins de médicaments généraux,
• conscience maintenue,
• douleur bien contrôlée,
• reprise rapide de la marche dans le cadre des protocoles de récupération améliorée (RAAC).
Inconvénients
• Récupération motrice parfois tardive de la motricité des jambes pouvant retarder le 1er lever du patient et pouvant nécessiter de garder le patient la 1ère nuit
• Risque de chute si le patient n’observe pas les consignes (lever avec aide technique ou humaine, port d’une genouillère rigide en extension, etc …)
Dans la pratique du Dr Pierre Dekeuwer à Toulon et Hyères, ces blocs sont fréquemment utilisés par les anesthésistes pour les chirurgies de l’épaule, du genou ou du pied, offrant un confort remarquable dès la sortie de salle d’opération.
a. Principe
Elle consiste à infiltrer directement le produit anesthésiant dans les tissus autour de la zone à opérer.
Elle est utilisée pour les actes courts et superficiels, ne nécessitant pas d’anesthésie générale ni loco-régionale.
b. Indications
• Petites chirurgies du pied ou de la main.
• Ablation de matériel d’ostéosynthèse.
• Sutures cutanées simples.
c. Avantages
• Acte léger et rapide.
• Aucune perte de conscience.
• Reprise immédiate des activités légères.
Cette anesthésie peut être associée à un sédatif léger pour le confort du patient.
6. L’anesthésie combinée
Dans certaines interventions, on associe plusieurs techniques pour optimiser la sécurité et le confort.
Par exemple :
• une anesthésie générale associée à un bloc périphérique, pour limiter la douleur au réveil,
• ou une rachianesthésie complétée par un bloc local, pour prolonger l’effet analgésique.
Cette approche personnalisée est aujourd’hui la norme dans les établissements de Toulon et Hyères où exerce le Dr Pierre Dekeuwer, notamment dans les chirurgies prothétiques du genou et de la hanche.
Avant toute intervention, la consultation d’anesthésie est obligatoire.
Elle permet de :
• connaître les antécédents médicaux du patient (allergies, maladies, traitements),
• évaluer les risques anesthésiques,
• choisir la technique la plus appropriée,
• expliquer le déroulement et répondre aux questions.
Le patient reçoit également des consignes sur le jeûne préopératoire (ne pas manger ni boire dans les heures précédant l’opération) et sur la prise des traitements habituels.
Cette étape, réalisée plusieurs jours avant la chirurgie, est essentielle à la sécurité du geste opératoire.
a. Avant l’anesthésie
Le patient est accueilli en salle d’opération.
Une perfusion est mise en place, et un médicament de relaxation peut être administré pour apaiser l’anxiété.
b. Pendant l’anesthésie
L’anesthésiste surveille en permanence :
• le rythme cardiaque,
• la tension artérielle,
• la respiration,
• la saturation en oxygène,
• et la température.
Tout est enregistré et ajusté en temps réel.
c. Après l’intervention
Le patient est transféré en salle de réveil (SSPI) pour une surveillance rapprochée de 1 à 2 heures.
Les paramètres vitaux sont contrôlés jusqu’au retour complet de la conscience ou de la sensibilité.
Le Dr Pierre Dekeuwer reste en lien avec l’équipe d’anesthésie pour assurer une prise en charge optimale de la douleur postopératoire avant le retour en chambre ou la sortie ambulatoire.
L’anesthésie ne s’arrête pas à la fin de l’opération.
La gestion de la douleur dans les heures et jours qui suivent est une priorité absolue.
Les moyens utilisés incluent :
• analgésiques par voie orale ou intraveineuse,
• anti-inflammatoires,
• prolongateurs d’effet des blocs anesthésiques,
• cryothérapie (glace),
• et protocoles multimodaux coordonnés entre anesthésiste et chirurgien.
Les protocoles de récupération améliorée après chirurgie (RAAC), appliqués à Hyères et Toulon, permettent un réveil plus confortable et un retour plus rapide à la mobilité.
Les anesthésies modernes sont extrêmement sûres.
Les complications graves sont devenues exceptionnelles, grâce aux progrès des techniques, des médicaments et de la surveillance.
Les effets secondaires mineurs possibles sont :
• nausées, maux de gorge, somnolence après une anesthésie générale,
• engourdissement temporaire après un bloc,
• légère baisse de tension,
• réaction allergique bénigne.
Tous ces effets sont anticipés, surveillés et traités immédiatement par l’équipe d’anesthésie.
Le choix dépend de plusieurs critères :
• type et durée de la chirurgie,
• état de santé du patient,
• antécédents médicaux,
• préférences personnelles,
• et expérience du chirurgien et de l’anesthésiste.
En chirurgie orthopédique, les anesthésies loco-régionales sont de plus en plus privilégiées : elles offrent une excellente analgésie et permettent une récupération rapide tout en limitant les effets secondaires généraux.
Le Dr Pierre Dekeuwer, à Toulon et Hyères, favorise toujours une décision concertée avec le patient, après explication claire des bénéfices et contraintes de chaque option.
Les avancées récentes en anesthésie améliorent encore la sécurité et le confort :
• anesthésies échoguidées, permettant un ciblage précis des nerfs,
• médicaments à action courte, facilitant un réveil rapide,
• anesthésie ambulatoire pour un retour à domicile le jour même,
• monitoring avancé de la profondeur du sommeil anesthésique,
• et protocoles RAAC intégrant le contrôle optimal de la douleur et la mobilisation précoce.
Ces innovations sont désormais standards dans les centres orthopédiques modernes du Var, notamment à Hyères et Toulon.
L’anesthésie, loin d’être une simple formalité, est un pilier central de la sécurité et du confort en chirurgie.
Grâce aux progrès médicaux et à la personnalisation des techniques, elle permet aujourd’hui de réaliser des interventions complexes dans d’excellentes conditions, avec un risque minimal et un confort maximal.
Le choix entre anesthésie générale, loco-régionale ou locale dépend du type d’opération, de la santé du patient et de ses préférences.
À Toulon et Hyères, le Dr Pierre Dekeuwer et son équipe d’anesthésistes privilégient une approche humaine, claire et rassurante : chaque patient bénéficie d’une information complète, d’un suivi attentif et d’une stratégie anesthésique adaptée à son profil.
Grâce à cette collaboration étroite entre chirurgien et anesthésiste, les interventions orthopédiques sont aujourd’hui plus sûres, plus confortables et plus rapides à récupérer que jamais.

