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La gonarthrose ou arthrose du genou est l’une des pathologies articulaires les plus fréquentes en France. Elle touche particulièrement les personnes de plus de 50 ans, mais peut également apparaître plus tôt chez les sportifs ou après un traumatisme. Dans le Var, à Toulon et Hyères, de nombreux patients consultent pour cette affection qui altère la qualité de vie, la mobilité et l’autonomie au quotidien.
Depuis une dizaine d’années, les progrès ont ouvert de nouvelles perspectives thérapeutiques. Parmi elles, les injections de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) se sont imposées comme une option intéressante avant de recourir à une chirurgie prothétique.
Le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste installé dans le Var, à Toulon et Hyères, pratique régulièrement ce type d’injection pour traiter la gonarthrose et d’autres pathologies du genou. Cet article détaille le principe du PRP, ses indications précises, son efficacité et les conditions de sa mise en œuvre.
Mécanismes et origine
La gonarthrose correspond à une usure progressive du cartilage qui recouvre les surfaces articulaires du fémur, du tibia et parfois de la rotule. Ce cartilage joue un rôle d’amortisseur et de glissement fluide entre les os. Lorsqu’il s’amincit ou se fissure, les surfaces osseuses entrent en contact, provoquant des douleurs, une raideur et parfois un gonflement du genou.
Cette dégénérescence s’accompagne souvent d’une inflammation locale et d’une production anormale de liquide synovial, contribuant à la douleur et à la dégradation du cartilage.
Facteurs favorisants
Les causes sont multiples :
• L’âge reste le facteur principal, le cartilage perdant naturellement ses capacités de régénération.
• Le surpoids augmente la charge mécanique sur les genoux.
• Les microtraumatismes répétés, notamment dans les sports à impact (football, course à pied, tennis), accélèrent l’usure.
• Les antécédents de fracture ou de chirurgie du genou peuvent également déséquilibrer l’articulation.
• Enfin, les facteurs génétiques et hormonaux jouent un rôle non négligeable.
Symptômes
La gonarthrose se manifeste par :
• Une douleur mécanique (accentuée à la marche ou dans les escaliers).
• Une raideur matinale qui s’estompe au cours de la journée.
• Un craquement articulaire.
• Une diminution progressive de la mobilité.
• Parfois, une déformation du genou (varus ou valgus).
Le PRP est une préparation issue du propre sang du patient, concentrée en plaquettes et en facteurs de croissance. Ces derniers jouent un rôle clé dans les processus naturels de réparation tissulaire et anti-inflammatoire.
Principe biologique
Les plaquettes, bien connues pour leur rôle dans la coagulation, contiennent également des protéines bioactives capables de stimuler dans une certaine mesure la régénération cellulaire. Injectées dans une zone articulaire, elles favorisent la réparation du cartilage et des tissus environnants.
Préparation du PRP
La procédure consiste à prélever un petit échantillon de sang (généralement 10 à 20 ml). Ce sang est ensuite centrifugé afin de séparer le plasma riche en plaquettes des globules rouges. La fraction obtenue est alors immédiatement réinjectée dans le genou, sans ajout de substance chimique ni conservateur.
Objectif thérapeutique
Le but du traitement est de diminuer la douleur et améliorer la mobilité. Contrairement aux infiltrations de corticoïdes, qui agissent surtout sur l’inflammation, le PRP agirait sur la biologie du cartilage et favoriserait la régénération cellulaire.
Stades de la maladie
Les injections de PRP sont particulièrement indiquées pour les gonarthroses légères à modérées, correspondant aux stades I à III de la classification de Kellgren-Lawrence.
Elles peuvent être proposées :
• Chez les patients jeunes ou actifs souhaitant retarder une chirurgie.
• En cas d’échec des traitements conventionnels (antalgiques, kinésithérapie, injections d’acide hyaluronique ou viscosupplémentations).
• Lorsque la douleur est gênante mais que l’imagerie montre encore un cartilage existant.
Pour les stades avancés (IV), où le cartilage est totalement détruit, les résultats sont plus limités et la prothèse de genou reste souvent la solution la plus efficace.
Objectifs cliniques
L’injection de PRP vise à :
• Diminuer la douleur articulaire.
• Améliorer la fonction du genou.
• Réduire la consommation de médicaments antalgiques.
• Reporter, voire éviter, le recours à la chirurgie prothétique.
Comparaison avec d’autres traitements
Le PRP se distingue par son origine autologue (préparé à partir du propre sang du patient), limitant tout risque allergique et de contamination.
Comparé :
• Aux corticoïdes, il offre une action plus durable et sans effet délétère sur le cartilage et les tissus mous.
• À l’acide hyaluronique, il agit plus en profondeur sur la cicatrisation tissulaire, bien que ces deux approches puissent parfois être combinées.
La consultation préalable
Le traitement débute toujours par une consultation orthopédique complète, au cours de laquelle le Dr Pierre Dekeuwer à Toulon ou à Hyères dans le Var évalue l’état de l’articulation grâce à un examen clinique et à des radiographies ou IRM.
Le patient devra remplir un questionnaire médical puis un devis sur le coût sera proposé au patient. Le consentement du patient sera ensuite recueilli par le Dr Pierre Dekeuwer après qu’il vous aura remis toutes les informations nécessaires sur le geste.
Cette étape est essentielle pour confirmer que la gonarthrose est au bon stade pour bénéficier du PRP.
Le déroulement de l’injection
L’injection de PRP se déroule en cabinet médical ou au bloc de petite chirurgie, à Toulon ou Hyères par le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste assisté par son infirmière.
• Un prélèvement sanguin est réalisé.
• Le sang est centrifugé pendant quelques minutes.
• Le PRP obtenu est injecté directement dans le genou sous contrôle rigoureux d’asepsie.
• Repos sous surveillance pendant 10 minutes après l’injection
La séance dure environ 30 minutes. Une à trois injections peuvent être nécessaires, espacées de 2 à 3 semaines selon le protocole choisi.
Suites et précautions
Le patient peut ressentir une gêne voire douleur dans les 48 heures suivant l’injection, liée à la réaction inflammatoire locale. Il ne faudra pas d’anti inflammatoires non stéroïdiens dans les suites.
Il est conseillé d’éviter les efforts intenses pendant quelques jours, mais la reprise d’une marche normale est généralement immédiate.
Aucune anesthésie générale ni hospitalisation n’est nécessaire.
Résultats cliniques
De nombreuses études ont confirmé l’efficacité du PRP dans les formes précoces et modérées de gonarthrose.
Les patients rapportent souvent :
• Une diminution de la douleur dès la deuxième ou troisième semaine.
• Une amélioration notable de la mobilité.
• Une réduction de la prise médicamenteuse.
Les effets bénéfiques peuvent durer 6 à 12 mois, parfois davantage selon le mode de vie et le degré initial de dégradation du cartilage.
Facteurs influençant le résultat
Les résultats sont d’autant meilleurs que :
• Le cartilage est encore partiellement conservé.
• Le patient maintient un poids corporel équilibré.
• L’activité physique est adaptée (marche, vélo, natation).
• Un suivi médical régulier est assuré.
Limites et contre-indications
Le PRP ne constitue pas une solution miracle et ne fait pas repousser le cartilage.
Il est moins efficace sur les arthroses avancées ou déformantes, et contre-indiqué en cas d’infection articulaire, de troubles de la coagulation ou de cancer évolutif.
Son efficacité dépend également de la qualité de la préparation, d’où l’importance de consulter un spécialiste expérimenté.
Le rôle du chirurgien orthopédiste
Le succès du traitement repose sur une indication précise et une technique rigoureuse avec une aseptie chirurgicale.
Le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste à Toulon et Hyères dans le Var, s’est spécialisé dans la prise en charge de la gonarthrose, de la prévention à la chirurgie prothétique.
L’approche personnalisée de la gonarthrose par le Dr Pierre Dekeuwer :
Chaque patient bénéficie d’un bilan complet et d’une stratégie sur mesure :
• Diagnostic clinique et radiologique précis.
• Choix du traitement médical ou chirurgical adapté.
• Suivi post-injection et prescription d’une rééducation coordonnée avec les kinésithérapeutes du Var.
Cette approche permet de maximiser les bénéfices du PRP et de planifier, si besoin, une chirurgie ultérieure (ostéotomie, prothèse partielle ou totale du genou).
Expertise locale et régionale dans le Var
À Toulon et Hyères, le Dr Pierre Dekeuwer travaille en étroite collaboration avec d’autres spécialistes (rhumatologues, radiologues, médecins du sport, kinésithérapeutes).
Son expérience en chirurgie prothétique du genou et en arthroscopie du genou lui permet d’évaluer précisément à quel moment un traitement conservateur comme le PRP reste pertinent.
Les injections de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) représentent aujourd’hui une avancée majeure dans le traitement de la gonarthrose légère à modérée.
Elles offrent une solution naturelle, sûre et efficace pour réduire la douleur, améliorer la fonction articulaire et retarder la chirurgie.
Le Dr Pierre Dekeuwer, chirurgien orthopédiste à Toulon et Hyères, accompagne ses patients dans le Var avec une approche globale et personnalisée de la gonarthrose intégrant les injections de Plasma Riche en Plaquettes (PRP).
Avant toute décision, une consultation spécialisée reste indispensable pour évaluer la pertinence de cette thérapie selon le stade de la maladie, le profil du patient et ses attentes fonctionnelles.

